MANIFESTATION « We are the change »
Samedi 1er juin 2024
À Genève, Suisse

Samedi 1er juin 2024, lors de la grande manifestation « We are the change, ensemble pour notre santé et notre indépendance » à Genève, nous avons dénoncé les deux textes souverainicides de l’OMS, négociés depuis novembre 2021 dans la plus grande discrétion médiatique : le traité sur les pandémies et la révision du règlement sanitaire international. Cette manifestation était la dernière des quatre manifestations STOP OMS organisées en Suisse pour dénoncer les deux textes souverainicides de l’OMS, qui devaient être adoptés lors de la 77ème Assemblée mondiale de la santé entre le 27 mai et le 1er juin 2024.

Nous avons appris le 24 mai que l’accord sur les pandémies avait échoué cette année mais qu’il allait être renégocié pour adoption en 2025. Le RSI révisé, lui, est malheureusement passé par consensus ce samedi 1er juin 2024, dernier jour de l’Assemblée mondiale de la Santé de l’OMS. Seuls le Costa Rica, la Slovaquie, l’Iran et la Russie ont refusé ce texte qui donne le pouvoir au directeur général de l’OMS de décider de la déclaration mondiale d’une PHEIC (Urgence de santé publique de portée internationale) ou d’une « urgence pandémique », un nouveau terme qui désigne une PHEIC qui serait « susceptible de se propager », « susceptible de dépasser les capacités de réponse des pays », « susceptible de provoquer des perturbations sociales, économiques, politiques » et « nécessite une action internationale coordonnée, rapide, équitable, renforcée ». Bref, la porte à l’arbitraire est grande ouverte désormais, pour enfermer et injecter les populations du monde pour éviter un grand danger, n’importe lequel pourvu qu’il fasse peur.

La nouvelle version du RSI (Règlement sanitaire international) a été adoptée par consensus par les 194 (+2) pays membres de l’OMS le 1er juin 2024.

L’OMS aura désormais son antenne dans chaque État-membre, et mettra en place les directives du directeur général de l’OMS. Donc les Etats auront désormais le droit souverain d’appliquer à la lettre les directives de l’OMS lors des prochaines « urgences de santé publique » ou « urgences pandémiques » (ou urgence putative décidée selon l’humeur du jour du directeur de l’OMS).
Les déplacements sont en particulier impactés, et le pass « sanitaire » est prévu de façon permanente, la désinformation est ciblée, la surveillance renforcée, et les données personnelles pourront être légalement divulguées.

La RTS se moque des manifestants et se garde d’expliquer les conséquences, s’il était passé, de l’accord sur les pandémies, tout en occultant totalement le règlement sanitaire révisé :
« L’Assemblée de l’OMS n’a pas permis cette semaine aux États-membres de se mettre d’accord concernant un traité sur les pandémies.
Malgré 2 ans de tractations, les négociations sont prolongées d’une année. »
« Parmi les manifestants venus de toute l’Europe et même au-delà, des opposants à la vaccination, aux mesures de lutte contre le covid mais aussi des groupes conspirationnistes »

Sources

CONCLUSIONS DE L’OMS LE 1er JUIN 2024

TRAITÉ PANDÉMIE 

RÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL (RSI)

  • Version de 1951
    https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/101391/WHA4_60_eng.pdf?sequence=1&isAllowed=y
  • Version de 1969
    https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/96616/9241580070.pdf?sequence=1&isAllowed=y
  • Version de 2005
    https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/43982/9789242580419_fre.pdf;sequence=1
  • Version de novembre 2022
    https://apps.who.int/gb/wgihr/pdf_files/wgihr1/WGIHR_Compilation-en.pdf
  • Version du 17 avril 2024 (version la plus récente), en Anglais – voir en particulier les articles 12 et 18, et l’annexe 2 pour la définition d’une « PHEIC » https://apps.who.int/gb/wgihr/pdf_files/wgihr8/WGIHR8_Proposed_Bureau_text-en.pdf
  • Les principaux articles et annexes du RSI révisé qui posent problème :
    • Définitions (page 5) :
      Une nouvelle définition, l’ « urgence pandémique » désigne une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC) qui est de nature infectieuse et :
      (i) se propage, ou est susceptible de se propager, vers et au sein de plusieurs États parties dans les régions de l’OMS ; et
      (ii) dépasse, ou est susceptible de dépasser, la capacité de réponse des systèmes de santé dans ces États parties ; et
      (iii) cause, ou est susceptible de causer, des perturbations sociales et/ou économiques et/ou politiques dans ces États parties ; et
      (iv) nécessite une action internationale coordonnée rapide, équitable et renforcée, avec l’ensemble du gouvernement et les approches pansociétales.
    • Articles 1 & 4
      « Chaque État partie désignera ou établira une ou deux entités chargées de faire office d’autorité nationale RSI [En Suisse c’est l’OFSP], dont le but est de  coordonner au niveau national la mise en oeuvre du présent règlement, et de point focal national RSI, c.a.d. de centre national désigné par chaque État Partie, qui sera accessible à tout moment pour les communications avec les points de contact RSI de l’OMS en vertu du présent Règlement »
    • Article 12
      C’est le directeur général de l’OMS qui déterminera ce qui constitue  « une urgence pandémique »
    • Article 24 & Annexe 4
      « Les États Parties prendront toutes les mesures possibles compatibles avec le présent Règlement pour s’assurer que les opérateurs de transport
      (a) se conforment aux mesures sanitaires recommandées par l’OMS et adoptées par l’État partie, y compris pour l’application à bord ainsi que pendant l’embarquement et le débarquement
      (b) informent les voyageurs des mesures sanitaires recommandées par l’OMS et adoptées par l’État partie, y compris pour application à bord ainsi qu’au cours de l’embarquement et du débarquement »
    • Article 27
      « L’autorité compétente peut mettre en oeuvre des mesures sanitaires supplémentaires, y compris l’isolement et la mise en quarantaine des moyens de transport, si nécessaire, pour prévenir la propagation des maladies. »
    • Article 35
      « Les documents de santé visés par le présent règlement peuvent être délivrés en format non numérique ou en format numérique, sous réserve des obligations de tout État partie concernant le format de ces documents qui découlent d’autres accords internationaux »
    • Article 45
      « Les États parties peuvent traiter et divulguer et traiter des données à caractère personnel »
    • Annexe 1
      « Chaque État partie développera, renforcera et maintiendra les capacités essentielles :
      […]
      Pour coordonner et soutenir l’échelon local et national dans la prévention, la préparation et la réaction aux risques et événements de santé publique, y compris en ce qui concerne :
      – la surveillance, c.a.d. la collecte, le regroupement et l’analyse systématiques et continus de données à des fins de santé publique et la diffusion en temps utile d’informations de santé publique à des fins d’évaluation et d’intervention en matière de santé publique, le cas échéant
      – la mise en oeuvre de mesures de contrôle
      – la communication sur les risques, y compris la lutte contre la désinformation

PUBLICATIONS DE LA RTS (Radio Télévision suisse romande)

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