Annoncée par Nicolas Sarkozy lors de la campagne électorale de 2007, la réforme française du chômage avait commencé avec la fusion entre l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et le réseau Assédic, qui avait donné lieu le 19 décembre 2008 à la naissance de la nouvelle institution française de chômage, l’agence « Pôle emploi ».

Puis, Emmanuel Macron, à son tour, ne s’était pas caché de son plan de précarisation des chômeurs lors de la campagne pour les élections présidentielles 2017, en annonçant que tout demandeur d’emploi pourrait refuser une offre mais pas deux.
En novembre 2022, c’est 58 100 chômeurs qui étaient radiés.

La suite, c’est la réforme prévue pour le 1er janvier 2024 : Pôle Emploi, le RSA, la mission locale pour les jeunes, le plan régional de formation et l’AFPA ne feront plus qu’un, et la structure unique s’appellera « France Travail ». Ainsi l’a annoncé le 23 avril 2023 le ministre du travail sous le coup d’une mise en examen pour faits de corruption, Olivier Dussopt.

L’objectif avec ce projet est de mettre les 5,1 millions de Français sans emploi au travail ! Le plein emploi (5% de chômage) est visé pour 2027.
Le « bonus » de cette nouvelle institution de l’emploi, « France Travail », c’est la période de « 15 à 20 heures par semaine » d’activités d’insertion… pour un retour à l’emploi « sans couture » !
Au programme : chantage, sanctions, et économies massives prévues pour les bénéficiaires, qu’ils soient au RSA ou au chômage.


LIBEREZ L’INFO #14, émission complète :
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Sources