Cette fois-ci, nos affiches ont été collées (plus de 300 en tout), dans tout le canton de Genève pour le deuxième tour du Conseil des Etats le 12 novembre. Mais les 4 challengers (Lisa Mazzone, Carlo Sommaruga, Céline Amaudruz et Mauro Poggia) bénéficient tout de même d’un double traitement de faveur, d’une part avec leurs affiches qui les représentent 2 fois (car ils ont chacun la même affiche que leur nouveau binôme, ce qui double leur représentation) et d’autre part avec 1 heure de débat prévu sur la RTS (Télévision nationale suisse romande) tandis que Anastasia Venturi et moi n’avons droit qu’à 50 secondes d’interview dans la matinale sur la même chaîne, le même jour. 

Une injustice à moitié réparée laisse place à une injustice nouvelle ce 27 octobre 2023, lors de l’audience au Tribunal de police pour un enregistrement de 5 minutes que j’ai fait le 15.08.22 lors de mon premier entretien avec la conseillère du chômage, pour me prémunir d’une nouvelle attaque administrative et pour rendre compte de la façon dont l’institution considère mon licenciement, que beaucoup estiment abusif.

Bien que cet enregistrement n’ait porté aucun préjudice à la personne enregistrée, et que les 3 conditions de la loi ne soient pas remplies (existence d’un préjudice pour la personne enregistrée, gravité du préjudice, opinions de la personne enregistrée exprimées dans l’enregistrement), ce procès se solde par une réduction de l’amende initiale mais je ne suis pas acquittée. La Tribune de Genève a bien entendu publié, immédiatement après le verdict, un article intitulé « Chloé Frammery reconnue coupable d’enregistrement non autorisé » qui minimise le rôle de la plaignante et de l’office de chômage dans cette affaire et maximise les griefs portés à mon encontre.

Tous les coups bas sont permis pour m’accabler et me salir, même un enregistrement insignifiant qui ne porte préjudice à personne (sauf à moi). Je fais appel.

Le débrief après cette journée est ICI (filmé par AGORA TV) : https://crowdbunker.com/v/VMH3H3mp9iU

L’article de la Tribune de Genève (27.10.23) :
« Chloé Frammery reconnue coupable d’enregistrement non autorisé »
https://www.tdg.ch/tribunal-de-police-a-geneve-chloe-frammery-reconnue-coupable-d-enregistrement-non-autorise-855454767223

Résumé :

  • Les affiches LIBERTÉ – Peuple d’abord sont collées dans le canton (il y en a plus de 300 cette fois) !
  • Les affiches Sommaruga + Mazzone et Amaudruz + Poggia sont les mêmes pour les 2 candidats de chaque paire respectivement (ce qui permet de doubler la représentation des 4 candidats).
  • 50 secondes à la télé suisse, juste en audio, sur la matinale de la RTS jeudi 2 novembre, pour nous (liste LIBERTÉ – Peuple d’abord) et 1 heure pour Amaudruz, Poggia, Mazzone, Sommaruga le soir dans l’émission Forum.
  • Mon procès pour enregistrement sans consentement de la conseillère du chômage le 15.08.23 se solde par une réduction de l’amende mais je ne suis pas acquittée.
  • L’enregistrement ne porte pas préjudice à la plaignante, de son propre aveu.
  • L’intention de la loi sur les enregistrements, selon le message du Conseil fédéral, n’est pas prise en compte par le juge (existence d’un préjudice pour la personne enregistrée, gravité du préjudice, opinions de la personne enregistrée exprimées dans l’enregistrement : ces 3 conditions sont absentes de la situation pour laquelle je suis accusée).
  • La plainte n’émane pas de la plaignante mais de l’office du chômage.
  • La plaignante a reçu ordre de ne pas répondre à mes excuses.
  • La Tribune de Genève publie immédiatement après le verdict un article intitulé « Chloé Frammery reconnue coupable d’enregistrement non autorisé » qui minimise le rôle de la plaignante et de l’office de chômage dans cette affaire et maximise les griefs portés à mon encontre.
  • Tout est bon pour m’accabler et me salir, même un enregistrement insignifiant qui ne porte préjudice à personne (sauf à moi).
  • Je fais appel.
  • On lâche rien !

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